Ceux-ci ont affirmé qu’ils ne sont « nullement » associé dans la gestion des terres dans leur lieu de refuge. Une situation qui menace la paix la et la cohésion sociale entre les peuples autochtones et les autres communautés locales, dont les Bashi.
Selon Cimanuka Marandanya Emmanuel, chef des peuples autochtones de Kamakombe, dans le groupement de Bugorhe, des ménages des peuples autochtones chassés du PNKB et qui ont pris refuge à Kamakombe, tout près du centre commercial de Kavumu, connaissent des problèmes de loyer. Cela crée une situation d’insécurité entre les bailleurs qui en majorité sont bashi et leur locataires pygmées.
« Nous pygmées de Kamakombe nous connaissons un sérieux problème de loyer. Quand on a été chassés du PNKB où nous vivions depuis des temps, on a pris refuge ici. Dans ce village, tu ne peux trouver où habiter gratuitement. Partout il faut payer. Et nous quand on voit que nous n’avons pas où aller avec femmes et enfants, on accepte de faire avec. Alors que nous avons aucun revenu pouvant nous permettre de payer ce loyer, nous prenons quand même ce risque. Il y a maintenant un sérieux problème quand le propriétaire nous exige de payer. Au bout de quelques mois ; ils nous chassent. Certains résistent et cela est à la base des tiraillements entre PA et les communautés locales. Cela menace donc la paix dans notre entité » explique-t-il
Celui-ci pense que les autorités tant politiques que celles du PNKB ; devront se pencher sur cette affaire avant que la situation ne dégénère. Il demande que celles-ci respectent des engagements pris dans leurs différentes assises tenues à Bukavu et ailleurs.
« Tout ceci arrive parce que les autorités le gouvernement et les gestionnaires du Parc ne veulent pas respecter les accords que nous avons signé ensemble. Nous pensons que tout avait été dit. Nous avons marre de leur promesse ; c’est donc le temps de l’action » a-t-il poursuivi.
Cette situation est celle de tous les peuples autochtones de Kabare. Des femmes tout particulièrement sont obligées d’aller voler dans des champs d’autrui pour trouver de quoi manger ou des bois de chauffe. Cela les expose à des poursuites, à la justice populaire et à plusieurs autres risques.
Disons que cet atelier a été organisé dans le cadre du projet “Mama Mumbuti na Udongo”. Projet exécuté par La Prunelle RDC Asbl et appuyé financièrement par l’organisation “Land is Life”.
La Prunelle RDC asbl s’engage à défendre les droits des femmes, des jeunes et des minorités en mettant en œuvre des programmes innovants et durables pour garantir leur participation active dans les processus de prise de décisions, la promotion de leur autonomisation et leur émancipation.
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